chroniques athletiques

D'origine Somalienne, Mo Farah arrive en Grande-Bretagne à l'âge de huit ans. Vingt-Quatre ans plus tard, il est double champion olympique (Londres 2012) sur 5000 m et 10 000 m, cinq fois champion du monde (trois sur 5 000 m en 2011, 2013 et 2015, et deux sur 10 000 m en 2013 et 2015).

Vidéo : Finish de la finale du 10 000 m des championnats du monde à Pékin en 2015

Le chef de file de l'Oregon Project, cellule d'entrainement pilotée par l'ex-star du Running US et très controversé Alberto Salazar, a terminé à une décevante huitième place pour sa première tentative sur marathon, à Londres en 2014 (2 heures 8 minutes 21 secondes). Il a en revanche impressionné en 2015, lors du semi-marathon de Lisbonne, qu'il remporte en 59 minutes 32 secondes, un mois après son record du monde du 2 miles en 8 min 03 s 40 à Birmingham. 

A la manière du Jamaïcain Usain Bolt et son célèbre éclair, le britannique signe chacune de ses victoires d'un   M qu'il forme avec ses bras au dessus de sa tête (ce qui lui vaut d'être baptisé le "Mobot" par la presse,      ainsi que par la communauté de l'athlétisme). 

Il effectue aujourd'hui son grand retour dans les labours, où il possède également un palmarès bien          rempli (Champion d'Europe 2006, vice champion d'Europe en 2008 et 2009),  lors de la Great Edimburgh    Cross Country, course support du traditionnel match entre les Team Europe, USA et Grande Bretagne, que     Mo Farah à déjà gagner en 2011 lors de sa dernière apparition dans   la boue.

"J'ai eu autant de doutes que n'importe qui d'autre. Debout sur la ligne de départ, nous sommes tous des trouillards."

Alberto Salazar

Triple vainqueur du marathon de New York, de 1980 à 1982