chroniques athletiques

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1/2 Finale des Championnats de France de Cross à Louviers

  • Samedi 06 Février 2016 :

J-1 ! Nous y voilà, plus de 5 mois de préparation pour en arriver là. 5 mois faits de hauts, de très hauts même, mais surtout de bas ... Un cycle de "caisse" au mois de Novembre ou j'enchaîne les grosses séances et les bons chronos sans ressentir trop de fatigue, mais voilà, c'était trop tôt, et, à l'aube du mois de Janvier, mon corps me l'a bien fait comprendre. Je ne récupère plus aussi bien, j'ai des petites douleurs régulières, et les chronos sont de moins en moins bons. Les résultats sont en adéquations, une 13 ème place plus que décevante aux championnats départementaux, et une 36 ème place amer aux Championnats régionaux. Mais voilà, l'objectif n'était pas la, ce que je veux, c'est me rendre aux championnats de France, alors j'oublie ma déception et je me concentre sur LA course qu'il ne faudra pas louper. L'ultime étape à franchir afin d'arracher la qualification. Demain, j'aurai enfin l'occasion de mettre un peu de bonheur sur cette saison qui ne me sourit pas. 

 

Retrait des dossards avec mon petit frère (que j'entraîne depuis cette saison) qui prendra également le départ demain dans la course des cadets. On se rend ensuite sur le parcours pour un petit footing de repérage, le parcours est plat, très plat même. C'est parfait. 

Après un bon repas, direction le pays des milles et unes nuits, des images du parcours pleins les yeux. 

 

  • Dimanche 07 Février 2016 :

Jour J ! Arrivée sur le parcours à 11 heure pour regarder la course des Master où court Thierry, qui a fait le voyage avec nous. Malgré une très belle course, ça ne passera pas au France cette année. C'est ensuite au tour de mon frère de partir se frotter au terrain de Louviers, et il s'en sort plutôt bien : Qualification arrachée dans le dernier tour, partit prudemment, il remonte au fil des virages pour arracher la 38 ème place. Je vais ensuite me mettre au chaud pour me reposer avant ma course qui partira à 14h45.

 

Quand vient l'heure de l'échauffement, les jambes sont un peu molles, mais c'est devenue une habitude cette saison. On accélère un peu le rythme, puis vient l'heure d'aller se placer sur la ligne de départ. Quelques paroles avec la famille, les coachs, quelques regards échangés avec les adversaires et les coéquipiers de la team SRA. 

 

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Moi, a la mi course, lors des 1/2 Finale des Championnats de France de Cross à Louviers

 

Les pieds sur la ligne de départ, grand silence, seuls les battements de mon cœur résonne dans mon corps ... Pan ! C'est parti, je me place dans les 50 premiers, je cherche des visages connus pour suivre un rythme qui m’emmènera a la qualification. Je me situe autour de la 40 ème place, et je ne peux m'empêcher de revenir 1 an en arrière, lorsque je loupais la qualification pour 3 petites places en finissant 42ème... Il reste une grande boucle et je n'ai plus de souffle, plus de jambes ! Je sais à ce moment que je vais en baver pour me qualifier, mais je ne veux surtout pas lâcher, je ne me suis pas faut violence ces 5 derniers mois à l'entrainement pour abandonner si près du but. J'entends que je suis 43 ème, je jette un coup d’œil derrière moi, ils sont 5 "dans ma roue" et n'ont pas l'air de vouloir prendre de relais. Je sais que je ne suis pas le meilleur sur le finish, et j'ai peur de me faire manger dans la dernière ligne droite. Je suis a bout physiquement, mais la hargne est tellement forte que je puise la force d'augmenter le train pour rejoindre le groupe de 3 devant car la qualification se jouera probablement là. Il doit rester 300 mètres quand je reviens sur les 3 coureurs devant moi, je suis 40 ème. Le sprint est lancé, et comme je le craignais, je me fais reprendre par les 3 coureurs, ainsi que par les 5 qui me suivent depuis tout à l'heure... Il reste 100m, je suis 49 ème.

 

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Moi, au sprint, lors des 1/2 Finale des Championnats de France de Cross à Louviers

 

Je suis allongé, quelques mètres après la ligne, je vois flou et je n'entend quasiment rien. Je ne sais pas ce qui c'est passé dans cette dernière ligne droite. Mes parents sont juste à côté de moi, je leur fais part de ma déception de finir si loin ... J'apprend enfaîte que je termine 42 ème, je commence à y croire un peu ! S'en suit une longue attente pour connaitre la liste des qualifiés, et après 3 heures interminables, j'apprend enfin la bonne nouvelle : J'irai bien au Mans cette année pour courir les Championnats de France. 

 

On retourne au boulot pour un cycle de 4 semaines !

 


 

"Si tu continues comme ça, tu finiras dans la rue, mais si tu t'entraînes, si tu te bats plus fort que les autres, alors tu gagneras. Si tu tiens, c'est gagner" 

Pete Zamperini 

Frère de l'athlète olympique Louis Zamperini


13/02/2016
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CR semaine du 25 au 31 Janvier 2016

Les jambes sont lourdes en ce lendemain de championnat régional, et la musculation de ce lundi matin (fac oblige) n’y arrangera rien. Au programme, un footing de 12’ en guise d’échauffement cardiovasculaire, suivi d’un parcours training en 30’’30’’ de 8 exercices ainsi qu’un petit peu de vélo. S’en suit une séance de Développé Couché (ma passion), qui va laisser des traces…

Rien ne va plus, la séance de 18x30’’30’’ dictée par le coach va couper court à la 5ème répétition, une douleur au mollet (petite contracture) se fait sentir … Pas de prise de risques à 1 semaine et demi de la potentielle qualification aux championnats de France, l’objectif de ma saison hivernale. Repos forcé pendant quelques jours.

Nous sommes samedi, je décide de refaire fonctionner la machine sur une petite sortie d’1h de vélo, en remplacement des 5x6’ qui étaient prévus. Dimanche, le footing de 60’ va également être remplacé par une petite séance de natation, histoire faire travailler un peu le cardio sans solliciter mon mollet.

En espérant que mon mollet me laisse tranquille la semaine prochaine …  

 


 

"Nous sommes différents, de nature, des autres Hommes. Si tu veux gagner, cours le 100 mètres. Si tu veux tenter une autre existence, cours un marathon."

Emil Zatopek 


13/02/2016
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Born to run : Un formidable récit d'aventure

Un récit mêlant l’aventure, la science et les sentiments, où tout est vrai. C’est ce que vous propose Christopher McDougall dans « Born to run » (né pour courir). Cherchant, comme la plupart des coureurs, des explications sur ses douleurs aux pieds, aux genoux, aux hanches ainsi qu’aux chevilles, l’auteur vous emmène à la rencontre des Tarahumaras, une tribu d’athlètes vivant au cœur du Mexique, et qui ont fait de la course à pied leur mode de vie. Ils semblent ne pas connaître la douleur, et courir est pour eux une source de joie inépuisable. Personne ne rivalise avec eux sur des grandes distances, ils survolent les terrains suicidaires comme s’il s’agissait d’une piste en tartan. Une aventure humaine extraordinaire avec des rencontres inoubliables, comme celle de caballo blanco, l’homme qui courait comme les chevaux. Chris McDougall va tenter de percer leurs secrets, lors de grandes courses dans les Copper Canyons, et va découvrir une philosophie de course qui fait de plus en plus d’adeptes : la course minimaliste.

L’accroche est alléchante, et je n’ai pas été déçu en découvrant ce récit. Je l’ai tout simplement dévoré. Un conseil, ne commencez pas à lire ce livre avant un rendez-vous important, car vous n’arriverez probablement pas à vous en séparer. Lors de la lecture, il suffit parfois de fermer les yeux pour avoir l’impression d’y être. L’auteur nous livre ses sensations à la perfection, et le lecteur est plongé au cœur de l’aventure. On s’attache très vite aux différents personnages,  que l’auteur découvre en même temps que nous. Voici un petit extrait qui, je l’espère, vous convaincra de lire ce livre, si vous ne l’êtes pas encore.

 

Tout a commencé par une question toute bête à laquelle personne ne pouvait répondre. Cette énigme en six mots allait me conduire à la photo d’un homme très rapide vêtu d’une jupe très courte, puis à un mystère qui ne devait cesser de s’épaissir.

Bientôt, j’allais me trouver face à un meurtre, à une guérilla des narcotrafiquants et à un manchot coiffé d’un pot de fromage frais. J’allais tomber sur une garde forestière – une blonde superbe – qui avait trouvé sa voie en galopant nue dans les bois de l’Idaho, sur une surfeuse à couettes courant vers sa propre mort dans le désert. Un jeune coureur de talent allait perdre la vie et deux autres devaient s’en tirer de justesse.

Plus tard, je croiserais Batman aux pieds nus, le Naturiste, des Bochimans du Kalahari, un amputé des ongles, des adeptes de l’ultra fond et des orgies, l’homme sauvage des Blue Ridge Mountains et, au bout du compte, la tribu ancestrale des Tarahumaras et leur insaisissable disciple, Caballo blanco.

Je finirais par trouver ma réponse après avoir été mêlé à la plus grande course que le monde ait connue, l’Ultimate Fighting de la course à pied, qui mettrait les meilleurs spécialistes actuels de l’ultra fond aux prises avec les meilleurs coureurs de grand fond de tous les temps sur 80 kilomètres de sentiers improbables que seuls les Tarahumaras avaient foulés.

Je réaliserais avec stupeur que l’adage du Tao, Les meilleurs coureurs ne laissent pas de traces, n’est pas une vue de l’esprit, mais une consigne d’entraînement.

Et tout cela devait arriver parce que, en janvier 2001, j’avais posé la question suivante à mon médecin :

— Pourquoi mon pied me fait-il mal ?

J’étais allé voir l’un des plus éminents médecins du sport parce qu’un pic à glace invisible me traversait le pied. Durant la semaine précédente, je faisais un jogging tranquille de cinq kilomètres sur une route de campagne enneigée, quand je me mis à hurler de douleur puis à jurer en attrapant mon pied droit avant de m’écrouler dans la neige. Quand j’eus retrouvé mes esprits, je cherchai à voir la gravité de l’hémorragie. J’avais dû m’empaler le pied sur un caillou pointu ou sur un vieux clou pris dans la glace. Or, il n’y avait pas une goutte de sang, pas même de trou dans ma chaussure.

— Votre problème, c’est la course, trancha le Dr Joe Torg, quand j’entrai en claudiquant dans la salle d’examen de son cabinet de Philadelphie, quelques jours plus tard. Il avait forcément raison. Le Dr Torg était non seulement l’un des fondateurs de la médecine sportive, mais il avait coécrit The Running Athlete, l’analyse radiographique ultime de toutes les blessures imaginables.

Il m’inspecta aux rayons X et observa ma foulée, puis il conclut que le problème venait de mon cuboïde, un os parallèle à la voûte plantaire dont j’ignorais l’existence avant qu’il ne devienne un instrument de torture.

— Mais je ne cours presque pas, rétorquai-je. Je fais à peine quatre ou cinq kilomètres par jour et même pas sur de l’asphalte, plutôt sur des chemins de terre. Peu importe.

— Le corps humain n’est pas fait pour ce genre d’agression.

Le vôtre encore moins, souligna le Dr Torg. Je voyais exactement ce qu’il voulait dire. Avec mon mètre quatre-vingt-quinze et mes 104 kg, j’entendais souvent dire que je serais mieux sous les paniers de basket ou à protéger le président qu’à battre le pavé. Arrivé à la quarantaine, j’ai commencé à comprendre pourquoi. Cinq ans après avoir arrêté le basket pour devenir marathonien, je m’étais claqué le mollet (deux fois), blessé au tendon d’Achille (beaucoup), foulé les chevilles (les deux, alternativement) et j’avais souffert (régulièrement) de la voûte plantaire au point de devoir descendre les escaliers à reculons pour la soulager. Maintenant, l’unique zone encore indemne de mon pied avait rejoint les rangs de l’insurrection.

Le plus étrange, c’est que tout le reste semblait indestructible. En tant que reporter pour le magazine Men’s Health et membre des « agités » qui formaient la rédaction originelle d’Esquire, l’essentiel de mon boulot était d’expérimenter des sports extrêmes. J’avais descendu des rapides de quatrième catégorie à bodyboard, surfé sur des dunes de sables géantes à snowboard et sillonné les Badlands du Dakota du Nord à vtt. J’avais en outre couvert trois guerres pour l’Associated Press et passé des mois dans les régions les plus inhospitalières d’Afrique, tout ça sans la moindre égratignure.

Mais, quelques foulées dans le quartier, et je me roulais par terre comme si on m’avait tiré dessus. Dans une autre discipline, j’aurais été déclaré inapte avec toutes ces blessures. Pour la course à pied, j’étais un cas normal.

 

Voici également une petite vidéo, où le traducteur du livre nous présente "Born to run" :

 

 


 

"Faites de la douleur une amie et vous ne serez jamais seul." 

Ken Chlouber

Mineur du Colorado et créateur du Leadville Trail 100

 


13/02/2016
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CR semaine du 18 au 24 Janvier 2016

Etant coureur de demi-fond, mon corps est bien loin de ressembler à celui d'Arnold Schwarzenegger. Et pourtant, cette semaine, et pour tout le semestre à venir, je vais me retrouver chaque lundi plongé en plein cœur d'une salle de musculation. Et oui, c'est ça d'avoir choisi la filière STAPS (Science et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à la Fac. C'est un mal pour un bien, puisque la musculation, lorsqu'elle est correctement réalisée, est un allié indispensable au coureur. Malheureusement pour moi, ce cycle de musculation tombe en pleine période hivernale, et donc pendant les cross....

 

Lundi, je me suis donc rendu à la salle, et le ton a été donné d'entré. Pour commencer, un échauffement sous forme de « parcours training » : (30’’ de travail x 30’’ de repos) x 3 séries sur chacun des 12 ateliers que le prof a mis en place. Ça calme, surtout quand on sait que ce n’est que l’échauffement… Une fois les 12 ateliers réalisés (alternance membres supérieurs, gainage, membres inférieurs), nous voilà parti pour une séance de Développé Couché (DC). Comme vous l’avez surement deviné, ce n’est pas l’exercice où je suis le plus à l’aise ! Au programme : [(6x70% du poids de corps) + (8 pompes)] x 6 séries. L’objectif est d’enchaîner le plus rapidement les charges lourdes au DC (travail de force) et les charges légères (pompes : travail de vitesse). S’en suit un petit peu (5’) de vélo pour récupérer tranquillement.

 

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L'équipe du Stade Rennais pour les Championnats de Bretagne 2015/2016 à Brest

 

Mes muscles n’ont pas l’habitude de ce genre de travail, et ils me le font comprendre dès le mardi matin, au réveil. La séance programmée par le coach n’en sera que plus amusante ! 4 x 1000m avec 3’ de récupération, que je vais effectuer seul.  Des douleurs musculaire, la solitude, rien de mieux pour travailler le mental ! Dès l’échauffement, je sens que mes bras sont lourds, le haut du corps est crispé, et j’aurai du mal à être relâché durant la séance. 1000m, c’est très court, mais lorsque le corps ne répond pas comme on le voudrait et que le froid nous mord le visage, je peux vous assurer que ça peut être très long. Les 3’ de récupération, elles, passent au contraire très vite. Trop vite. 3’10’’ sur le premier 1000m, c’est moins rapide que d’habitude, mais vu les conditions et la fatigue que j’ai accumulé hier, je m’en contente. 3’14’’ sur le deuxième, c’est dur de maintenir le rythme mais je me fais violence et termine les deux suivants en 3’12’’.

 

Le mercredi, je retrouve les coaches à l’entrainement, je retrouve aussi mes sensations, et ça, c’est plutôt positif. Un footing tranquille suivi de quelques lignes droites tout en relâchement, et ça suffira pour aujourd’hui.  Les championnats de Bretagne sont dans les têtes de tout le groupe, et alimente les conversations.

 

Jeudi et vendredi, le sport à la fac (judo et danse) fait office de récupération, bien que ce ne soit pas vraiment le cas. D’ailleurs au réveil vendredi, une douleur à la cuisse gauche apparaît et ce n’est pas très rassurant … Samedi, je ne fais pas les lignes droites habituels pour reposer la cuisse, mais dimanche matin la douleur est toujours là. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, le doute s’installe.

 

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  Moi, lors de la dernière boucle

  des Championnats de Bretagne

  de Cross 2015/2016 à Brest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

40’ avant le départ, je pars m’échauffer avec Guillaume (amis et partenaire d’entrainement). Ma cuisse ne réagit pas pendant l’effort, ça me rassure un peu. Quelques accélérations pour faire monter le cœur, les pieds sur la ligne de départ, long silence, et c’est parti ! Contrairement au départementaux, je me sens bien, je suis dans le groupe de tête, c’est parti assez lentement. Les choses vont s’accélérer, je laisse un peu de terrain mais je préfère gérer. Malheureusement, quand les jambes sont là, il y a quelque chose d’autre qui ne va pas, un point de côté à la mi-course. Ça ne m’arrive jamais, et voilà qu’il décide de se montrer maintenant. Je perds une quinzaine de places, beaucoup de temps, et surtout beaucoup d’énergie. Je ventile énormément pour que ça passe le plus vite possible, mais c’est seulement à un peu plus d’1Km de l’arrivée qu’il me laisse tranquille. Je reprends les concurrents 1 à 1, mais je suis déjà trop loin. Une 36ème place qui me remonte tout de même un peu le moral, car les sensations étaient tout de même la, et sans ce point de côté, la course aurait sûrement été différente. Mais c’est le jeu. Je repars encore plus motivé pour retrouver ma forme d’ici 2 semaine, pour LA course importante : les interrégionaux de Cross à Louvier, où se dessinera peut être une qualification pour les championnats de France.

 


 

"Nous courons, non pas parce que nous pensons que cela nous fait du bien, mais parce que nous aimons ça et nous n'y pouvons rien... Plus  la société et le travail nous oppressent, plus il sera nécessaire de trouver une issue à cette soif de liberté. Personne ne peut dire : vous ne devez pas courir plus vite que cela, ou sauter  plus haut que cela. 

L'esprit humain est indomptable"

Sir Roger Bannister

Premier athlète à courir un mile en moins de 4 minutes


27/01/2016
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L'entrainement croisé, la voie du succès ?

L'entraînement croisé regroupe toutes les formes d'entraînement (autre que la course à pied) permettant d'améliorer la forme, la performance ou la récupération : natation, cyclisme, yoga et préparation physique. 

 

 

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  • La voie du succès :

Réduire les blessures : La course à pied est un sport qui exerce une forte pression sur le système musculo-squelettique, et notamment dans les régions du dos, des hanches, des genoux et des chevilles. Courir tous les jours est donc très traumatisant pour l'organisme (risque de douleurs, de blessures ...). Ajouter à votre programme des séances d'entrainement croisé soulagera donc votre corps, tout en étant actif et en continuant à travailler sur votre forme.

 

Améliorer sa forme : Le niveau général de forme est amélioré grâce à l'entraînement croisé. En effet, des activités d'endurance alternatives comme la natation ou le cyclisme permettent d'augment la capacité aérobie. De plus, programmé quelques séances de musculation et de résistance (préparation physique) vous aidera à devenir un coureur plus puissant et donc plus efficace. 

 

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Varier l'entrainement : Courir, courir et encore courir... Cela peut vite devenir lassant, même pour les meilleurs d'entre nous. L'entraînement croisé prend ici tout son sens car il permet de "remplacer" 20 à 30% de son kilométrage de course, par des disciplines nouvelles comme le cyclisme, la natation, mais également le step ou le ski de fond par exemple. Moins de course, plus de variété, et tout autant d'efficacité, voilà comment garder votre motivation. 

 

Développer sa puissance : Renforcer les muscles des jambes grâce à la musculation permet d'avoir une foulée plus puissante. Qui dit plus de puissance, dit plus de vitesse, les côtes seront plus faciles à franchir, et les distances seront parcourus avec moins de foulées (donc moins de fatigue musculaires et articulaires). De plus, la puissance du tronc (gainage) est indispensable à la pratique de la course à pied. Suivre un programme de musculation améliorera également la stabilité du bassin, le transfert des forces pendant la foulée, et réduira le risque de blessures. 

 

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Optimiser la récupération : L'entraînement croisé en complément de votre programme principal permet à votre corps de mieux récupérer. La natation par exemple, est une excellente manière de se remettre d'une séance ou d'une journée difficile : elle permet de travailler un large éventail de groupes musculaires, de façon athlétique mais à faible impact. Le cyclisme ou le yoga sont également des sports aux bienfaits élevés pour la récupération. 

 


"Le miracle n'est pas que j'ai terminé. Le miracle est que j'ai eu le courage de commencer."

John Bingahm

écrivain marathonien surnommé "le pingouin" parce qu’il courrait très lentement

 


21/01/2016
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